Des opérations de prise de pouvoir ont commencé à Gyumri

À Gyumri, le pouvoir central, dirigé par le parti de Nikol Pashinyan, semble engagé dans une tentative de prise de contrôle du conseil municipal. En plus de cibler l’équipe de Martun Grigoryan, le gouvernement mettrait la pression sur celle de Vardan Ghukasyan. Selon des sources proches du pouvoir, des poursuites pénales sont en préparation contre deux membres de cette dernière équipe, avec la menace d’arrestations si ceux-ci ne s’alignent pas volontairement au parti du gouvernement en place.

Cette stratégie s’accompagne de manœuvres politiques : un conseiller municipal, Karen Badalyan, membre de l’alliance d’opposition « Notre ville », a d’abord démissionné avant de se rétracter deux jours plus tard, demandant à rester au conseil tout en quittant sa faction. Ce revirement soudain a éveillé les soupçons de Martun Grigoryan, qui accuse les autorités d’avoir exercé une influence sur son coéquipier.

Avec 14 sièges sur 33 au sein du conseil, le parti au pouvoir n’a besoin que de trois voix supplémentaires pour faire basculer la majorité en sa faveur, ce qui explique l’intensification des pressions politiques.