Papken Papazian, né le 28 février 1915 à Bagdad (Iraq) et mort le 26 janvier 1990 à Beyrouth (Liban), est un médecin, écrivain et membre éminent de la FRA Dachnaktsoutioun.
À la suite d’une instruction initiale à domicile, Papazian reçoit sa formation secondaire au Collège Hamazkaïne Nshan Palandjian-Melankton et Haïg Arslanian, en tant qu’élève de Levon Shant et de Nigol Aghpalian, et fait part de la troisième promotion du collège en 1937.
Débutant ses études de médecine, Papken Papazian entame sa carrière d’enseignant au collège de sa jeunesse. En 1946, il décide de se rendre à Bagdad où il restera jusqu’en 1959, en décidant de s’installer définitivement au Liban pour exercer son métier de médecin, tout en se consacrant à la cause arménienne, en tant que membre de la FRA Dachnaktsoutioun.
Celui-ci se distingue alors par son engagement de plus de 50 ans au sein de la FRA Dachnaktsoutioun : Membre de l’association étudiante Zavarian au Liban, Papazian devient aussitôt membre du comité central de la FRA à Bagdad. En outre, celui-ci est élu membre de son Bureau Mondial de 1963 à 1981.
Papken Papazian occupe aussi le poste de rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Aztag » puis du journal « Troshag » entre 1969 et 1977, tout en dirigeant le Bureau Mondial de Jeunesse de la FRA Dachnaktsoutioun. Membre actif et engagé au sein du parti, celui-ci participe à l’ensemble des réunions politiques régionales.
Homme de plume, il publie aussi les trois ouvrages « La falsification de l’histoire » (1968), « L’art théâtral » et « Pirandello », mais traduit aussi le roman de Franz Werfel, « Les Quarante Jours du Musa Dagh ». Il écrira aussi la pièce « Mon Bébé », qui sera jouée par l’Association théâtrale Hamazkaïne de Kasbar Ipégian à Beyrouth en 1943.
Papken Papazian décède le 26 janvier 1990 à Beyrouth, et sera inhumé au panthéon de la FRA Dachnaktsoutioun au cimetière des arméniens à Bourj Hammoud.